Carnet de Route de l'Explorateur n°1 : Le Départ

Voici le premier carnet de route rédigé par l'explorateur, toutes les pages n'ont pas été restaurées mais de mémoire de lecteurs assidus, nous pouvons vous dire que ce Carnet de Route présente l'entrée de l'Explorateur (dont on ne connaît toujours pas le nom), dans ce monde cruel et impitoyable. Seuls les 4 premiers jours on été restaurés en espérant que cela puisse vous donner quelques explications sur le monde qui nous entourait avant le Chaos Infernal...

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Enfin venu le jour de mes 18 années, ma majorité et enfin je peux aller courir dans les champs et explorer le monde à ma manière. Ma mère, *partie effacée, en restauration*, mon Père ma offert une Epée Courte en Fer, elle n'était pas très bien aiguisée mais je reussis tout de même à m'entailler bêtement le doigt en remettant ma nouvelle acquisition dans son fourreau en cuir délavé et rongé par l'humidité dans laquelle elle avait été conservée. Quelques tâches de rouilles à la base, le cordon de cuir du pommeau commençait à partir, je devrais surement m'en séparer lorsque je j'arriverais à à la ville la plus proche, Oldfanger, on m'a dit qu'il s'y trouvait un bon forgeron...Je n'en ai dit mot à mon père et à ma mère je ne voudrais pas qu'il pense que je me sépare de leurs cadeaux...Mon frère dans son habituelle générosité ma donné une vieille lamelle de cuir en me sertifiant que c'était une fronde, avec celle-ci, je reçut une bourse assez lourde de sa part, je me suis dit que c'était surement une bourse remplie de pièce de cuivre, j'avais raison à moitié seulement, 3 pièces de cuivre, une en étain et le reste était des petits cailloux soit disant pour la fronde. Je pris un frugale repas composé d'une miche de pain rassis et deux tomates directement récoltée de notre petit potager dans l'arrière-cour. Avant mon départ j'y suis allé afin de prendre deux carottes, trois tomates et un choux, la route étant longue, je devais mieux prévoir des provisions, ne sait-on jamais...

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Après ma première nuit passée à la bonne étoile j'ai décidé de reprendre ma route en direction du petit village, celle-ci aurait été agréable si je ne m'étais pas fais attaquer soudainement par un Gobelin. J'avais lu beaucoup de livre sur ces créatures ignobles, le teint verdâtre, de longs ongles crochus, des dents ascérées, celui portait un petit bout de bois dont il devait surement se servir comme gourdin. Il courut vers moi assez rapidement mais j'eut à peine le temps de dégainer mon épée en fer (Note personnelle : A l'avenir, toujours avoir mon arme en main lorsque je me baladerais en dehors des villes.), le Gobelin sans hésiter me sauta dessus, je n'eus aucun mal à trancher sa main qui retomba lourdement sur le sol. J'avais bien sur pris grand soin de couper la main qui tenait le gourdin tout en restant à une distance respectable de son autre main et de sa bouche. J'avais lus dans mon livre que *partie effacée, en restauration*, après deux longues heures passées à marcher et à récolter diverses plantes en chemin (Note Personnelle : A l'avenir ne pas cueillir d' Herbe d'Irksom, dégage une désagréable odeur d'oeuf pourri une fois cueilli), et après avoir du laver ma besace à cause de ces maudites Irksom, j'aperçus enfin au loin la prodigieuse *partie effaçée*, je decidas donc d'installer mon campement sur place et après avoir placé un piège rudimentaire dont j'avais appris le système d'installation (Une petite corde attachée à une branche, une boucle au bout, quelques graines et des feuilles pour camoufler le tout, gràce à un système de contrepoids ce piège permet d'attraper du petit gibier apparement) je m'endormis, fatigué de cette expédition et je passa les quelques premières heures avant de partir au pays des songes à observer la petite boucle en étain qui avait servit d'anneau au gobelin désormais manchot.

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Mon réveil fut terriblement brutal, mon campement était sans dessus-dessous, j'avais été incontestablement dépouillé de tout mes biens, il ne me restait plus que ma petite bourse que j'avait attaché autour de mon cou, ma lanière de cuir, enfin ma fronde, et pour terminer mon petit anneau en lanière, mon épée avait été volée, ce n'était pas une grande perte mais quand même, ainsi que mes provisions et les plantes que j'avais cueillis la veille, mon piège m'assurant un modeste déjeuner, une petite mésange (Note Personnelle : Vider chacune de mes prises de toutes ses fientes pour éviter la désagréable surprise que je garde dans ma bouche) dont je me délecta avidemment...Me restant que 3 Pièces de Cuivre et une en Etain, je courut vers Oldfanger à toutes jambes. J'arriva enfin après une course épuisante. Mon premier geste fut de demander au garde le plus proche (Note Personnelle : Ne plus jamais appelé un garde mon "brave" à moins de penser que l'extorcation d'une pièce en étain pour toute information est normale) de m'indiquer l'Auberge la plus proche. Je ne voulais pas dépenser tout mon argent pour une nuit alors j'étais parti à la recherche d'une petite auberge peu chère. J'en trouva une facilement, la nuit et le repas compris pour une pièce de bronze seulement, même si le lit grouillait de puce et que l'auberge menaçait de s'effondrer sur elle-même, *partie effacée en restauration*, fier de ma toute nouvelle arme durement payée par ma bourse, je me mis en route vers la Fôret où je devais retrouver le fils de la roturière qui m'avait étrangement abordée, je comptais donc y aller le lendemain après avoir passé la nuit dans ce nid à rats qu'était le "Joyeux Cafard", quel nom horrible pour une taverne...

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Je me suis levé tôt ce matin afin de prendre mon temps pour me préparer, ma nouvelle Epée en main je partis donc le coeur léger. La route fut bien agréable, les oiseaux gazouillaient joyeusement, le soleil brillait haut, lorsque je finis enfin par arriver à l'orée de cette mystérieuse forêt qui ne me semblait pas dénuée de magie, la preuve en fut faire lorsque je fis la rencontre d'un Lutin des Bois, une petite créature espiègle qui passe sa vie à défier les aventuriers de passages dans des énigmes farfelues...Ils avaient apparement un côté sadique prononçé, aussi, je tenta une approche prudente. Lui et moi discutâmes pendant une bonne dizaine de minutes et nous atterîmes enfin sur la corde sensible, les enigmes *partie effacée, en restauration* en faisant attention que le lutin ne me lance pas un mauvais sort par colère. Je porta encore une fois mon regard sur cette petite émeraude que j'avais dûrement gagné, je pourrais facilement en tirer une coquette somme. Mais ma véritable mission n'était pas encore achevée, il me fallait retrouver le mari disparu de la roturière d'Oldfanger. J'hésita longuement pour ne pas revenir en arrière revendre mon bien et en profiter avant de finir dans un fossé lugubre mais il me revint en mémoire le visage de cette pauvre femme implorante, les larmes au yeux...(note personelle : essayer d'être moins sensible à l'avenir, on peut tomber facilement dans un piège). Je fis un feu avec le petit materiel que j'avais acheté à Oldfanger et m'endormit paisiblement en gardant cette pierre collée contre mon coeur.

Le reste du Carnet de Route de l'Explorateur n°1 est encore en restauration...